La médiation de Marie dans les mystères douloureux
Dans le jardin de Gethsémani, où Jésus est effrayé et triste jusqu’à la mort, et dans le prétoire, où il est flagellé, couronné d’épines, condamné au supplice, Marie sans doute est absente, mais depuis longtemps elle a de tout cela la connaissance et la pensée.
Marie, associée de Son Fils
Car, lorsqu’elle s’offrit à Dieu comme sa servante pour être sa mère, et lorsqu’elle se consacra tout entière à lui dans le temple avec son Fils, par l’un et l’autre de ses actes elle devint l’associée de ce Fils dans la laborieuse expiation pour le genre humain.
C’est pourquoi il n’est pas douteux qu’elle n’ait pris, en son âme, une très grande part aux amertumes, aux angoisses et aux tourments de son Fils.
Marie a nourri la victime du sacrifice
Du reste, c’est en sa présence et sous ses yeux que devait s’accomplir le divin sacrifice pour lequel elle avait généreusement nourri la victime de sa propre substance.
Ce qu’il y a à remarquer dans le dernier de ces mystères et ce qui est le plus touchant : auprès de la croix de Jésus se tenait debout Marie, sa mère, laquelle, émue pour nous d’une immense charité, afin de nous recevoir pour fils, offrit elle-même volontairement son Fils à la justice divine, mourant en son cœur avec lui, transpercée d’un glaive de douleur.
Texte: Encyclique "Jucunda semper" du pape Saint Léon XIII - 1894
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