Merci Marie, Tu ne désespères jamais de Tes enfants !
Dans la désolation, mon âme se languit,
accablé par mon péché, je ne vois plus d'issue.
Tel un mendiant que personne ne remarque,
au bord du chemin de la vie, je désespère.
La nuit, une nouvelle fois, me recouvre,
les souvenirs amers sont ma nourriture.
Ma foi et mon amour se sont figés,
le temps qui dure est ma pénitence.
N'en pouvant plus, je me jette à Tes pieds,
humilié, j'ai oublié les paroles de l'Ave Maria.
Amant inconstant et à l'amour fluctuant,
je pleure sur ma misère et mes fautes.
Je me redonne à Toi Marie, ma Mère,
je Te promets un amour indéfectible.
Tu reviens habiter ma vie endolorie,
ta présence guérit mon âme meurtrie.
Puis la chose inespérée,
celle que je n'attendais plus,
arrive comme une caresse,
l'inattendu de Dieu me redonne ma vie.
Merci Marie, Tu ne désespères jamais de Tes enfants !
Texte : Thierry Marie Feller
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