Ô Marie, viens consoler mon coeur !
Réjouissez-vous avec la Comblée de grâce !
Exultez en la Vierge Immaculée, vous tous qui l’aimez !
Avec la Mère de Dieu, soyez pleins d’allégresse,
vous tous qui l'avez vu pleurer !
Alors, vous serez nourris de son lait,
rassasiés de ses consolations ;
alors, vous goûterez avec délices
à l’abondance de sa gloire.
Car le Seigneur le déclare :
« Voici que je dirige vers la Consolatrice des affligés
la paix comme un fleuve
et, comme un torrent qui déborde,
la gloire des nations. »
Vous serez nourris, portés sur la hanche ;
vous serez choyés sur ses genoux.
Comme un enfant que sa mère console,
ainsi, vous serez consolés.
Oui, en la Reine des coeurs, vous serez consolés.
Vous verrez, votre cœur sera dans l’allégresse ;
et vos os revivront comme l’herbe reverdit.
Le Seigneur fera connaître sa puissance à ses serviteurs.
Texte: Isaïe 66, 10-14c
Remarque explicative
Cette prophétie d'Isaïe parle de Jérusalem, la Fille de Sion. Dès le 3e siècle, les Pères de l'Eglise virent en cette Fille de Sion une préfiguration de l'Eglise, mais surtout de la Vierge Marie. Le texte reproduit ici est intégralement cité, j'ai juste remplacé Jérusalem et les pronoms personnels qui la citent par des titres attribués à Marie.
Impressionnant n'est-ce pas ?
Thierry Feller
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