Ô Marie, Tu as caressé mon coeur !

Cela a commencé comme UN SOUFFLE CHAUD qui caresse mon coeur,

cette douce chaleur m'enveloppe comme un sein maternel son foetus,

mes yeux alors se troublent, des larmes ruissellent le long de mes joues,

mon coeur n'a plus qu'un seul désir, s'abandonner, se donner encore et encore.

Attiré dans ma profondeur, je passe sous la surface de ma vie,

Il fait nuit, mais là tout au fond, je vois UNE DOUCE LUEUR,

Je descends encore, LA LUMIERE se fait plus intense, plus éblouissante,

Je découvre qu'en moi s'est allumé UN FEU ARDENT, une fournaise.

Craintif, je cherche à m'en éloigner, mais j'entends alors une voix:

« Ne crains rien, approche, je t'attendais pour te révéler mon secret ».

Loin de la surface où tout s'agite et se disperse dans les fracas de la vie,

Je continue de descendre à Ta rencontre, Toi la source de mon être.

Alors je me sens étreint comme une mère enlacerait son enfant chéri,

je me laisse attirer, je m'abandonne, je m'offre sans réserve, je t'écoute:

« CE SOUFFLE CHAUD est la caresse de l'amour de ma Mère pour toi,

« CETTE DOUCE LUEUR est l'illumination du Saint-Esprit qui t'attire à Moi,

« CETTE LUMIÈRE éblouissante est la gloire que Mon Père m'a donnée,

« CE FEU ARDENT est la fournaise de l'amour trinitaire pour tous les hommes. »

« Ne tarde plus, il est temps de partir Fils du Père,

« Empresse-toi enfant de Marie,

« Il reste peu de temps,

« Proclame de toutes tes forces »:

« Celui que vous avez cloué à une croix,

Dieu l'a ressuscité et l'a délivré de la mort.

« Convertissez-vous et que chacun de vous

soit baptisé au nom de Jésus-Christ

pour le pardon de vos péchés

et vous recevrez alors le don du Saint-Esprit ».

(Actes 1, 23,24,38)

Texte: Thierry Feller

27/02/2022

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